Numéro9 |
Septembre 1998 |
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Bulletin d’information de la ligue de l’Est |
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3è tour du championnat de France à Strasbourg La phase finale du championnat de France de go s’est déroulée dans le cadre prestigieux de l’Aubette à Strasbourg les 28, 29 et 30 août derniers. Les 26 joueurs présents ont été ravis de jouer dans la salle décorée par Hans Arp. Huit parties de 75mn par joueur étaient au programme. Les deux premiers sont qualifiés pour la finale. Il s’agit de Farid Ben Malek et de Paul Drouot qui ont fini à 7 sur 8. Quelques surprises ont émaillé ce tournoi: dès la première ronde, le 2è kyu parisien Barny battait le 3è dan Roché puis plus tard l’ex mulhousien Fischer (2d) triomphait du 5è dan Jean Michel. La Ligue de l’Est a finalement eu trois représentants: Etienne Mann, vainqueur du 2è tour, Antoine Fenech, champion de France jeune, et Alain Veccheider pour la parité. En marge de ce tounoi, la troupe strasbourgeoise disposait d’un stand place Kléber où elle a initié une centaine d’intéressés par jour. De plus, Chizu Kobayashi (VI dan pro) a honoré le tournoi de sa visite et en est repartie ravie. Enfin, cet événement a fait du bruit dans les colonnes des journaux régionaux qui ont couvert quasi quotidiennement le tournoi et les initiations. Les résultats pour la Ligue de l’Est:
Classement général 1ers: Farid Ben Malek (5d Monteuil) et Paul Drouot (5d Toulouse): 7/8 Qualifiés pour la finale. 3è: Pierre Colmez (5d Paris), Nobutaka Kishi (4d Paris): 6/8 5è: Toru Imamura (4d Amiens), Jean Michel (5d Paris), François Mizessyn (4d Paris), Antoine Roché (3d Colombes), Denis Feldmann (3d Montpellier): 5/8 10è: Antoine Fenech (1d Strasbourg), Alain Veccheider (1d Belfort), Manu Léonardi (1d Montreuil), Patrick Chambreau (1k Bordeaux), Fred Renaud (3d Toulouse), Lionel Fischer (2d Lorient), Virgile Bayle (2d Paris) et Than Tuan Dihn (3d Paris): 4/8 18è: Etienne Mann (1d Strasbourg), Bruno Le Berre (1d Evreux), Bernard Mattivi (1d Paris), Franck Lebastard (1d Nice), Georg Ehlers (3d Grenoble): 3/8 23è: Gilles Raynal (1d Clermont Ferrand), Xavier Mostajo (1d Colombes): 2/8 25è: Jean Michel Barny (2k Antony) et Didier Garcia (1d Lyon): 1/8. AV |
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En vrac à l’est: les clubs
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Sanilhac 1998 La Châtaigneraie a accueilli pendant quinze jours des joueurs de go de tous les horizons. Si les pro ne sont pas venus, les meilleurs amateurs étaient présents et ont donné des cours fortement intéressants: Guo Juan, Mr Yoo, André Moussa et bien d’autres. Outre les cours, un tournoi permanent a eu lieu de même qu’un tournoi de blitz où Antoine s’est particulièrement distingué. Sans oublier toutes les autres parties fumeuses et hallucinantes qui ont enchanté la quinzaine. Le dernier jour, Guo Juan a proposé des parties simultanées. Douze joueurs ont pu s’opposer à l’une des meilleures joueuses européennes. Seuls trois ont réussi à l’emporter. Voici une de ces parties. Blanc: Guo Juan, VIId Noir: Alain Veccheider 1d; noir gagne de 3 points (d’après Jean Michel, 5d; coups à revoir: n44 en 47, n90 en 113 et 76 à côté de 75 (pt2/5)) |
3è tour: 28,29 et 30/8/98 coups 1-168 |
2è ronde Noir: Etienne Mann 1d Strasbourg Blanc: François Mizessyn, 4d Paris Blanc gagne par abandon après 168 coups. n7 à n13: joseki classique sur un san ren sei: noir obtient de l’influence, blanc du territoire. Un seul inconvénient pour noir: il perd l’initiative. n15: pourquoi pas une autre pince? n17 à n23: joseki de stabilisation pour noir qui garde l’initiative. On joue d’ordinaire 19 et 21. n31: au tengen? b32: le moyo noir est trop important: blanc réagit en envahissant peu profondément n39: en nobi? n41: pas très solide: ça devient dangereux! n53: un peu hors du jeu. Ne faudrait-il pas descendre dans le bord sud? jusqu’à n77: séquence douloureuse pour noir dont le territoire se réduit. Il faut à présent tuer blanc. (n77 en 68) Par la suite, noir tente de chasser blanc mais finit par se faire enfermer. n141 à b144: autodestruction noire! b168: dernier tesuji blanc: soit blanc se connecte à côté de 162, soit il coupe sous 137. Noir, raisonnable, décide d’abandonner. AV |
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7è ronde Noir: Antoine Fenech, Strasbourg 1d Blanc: Franck Lebastard, 1d Nice, n7 à n13: on joue généralement cette pince quand on a un sanrensei (cf partie plus haute). La pierre noire semble trop éloignée. b28: un peu dangereux sans doute. Meilleur en 33. jusqu’à n44: noir pousse blanc vers le centre et le moyo du bord ouest se transforme rapidement en territoire sûr. b46: un peu risqué. n47: noir transperce à juste titre. b52 et b56: deux kikashis dont l’intérêt est discutable: ils n’apportent rien si ce n’est de renforcer noir. n63: il faudrait répondre au double hane soit en nobi soit en faisant atari. b70: un peu optimiste avec tous les points faibles de blanc. jusqu’à n79: cette séquence est moyenne pour blanc qui perd une partie du centre. n79: en ? b84: blanc décide d’avoir un groupe de plus à défendre alors que noir est solide aux alentours. (b96 en 66; n97 en 70) n109 et n111: noir essaye de faire du territoire incognito! b120: blanc hallucine. n121: noir aussi!!!. Noir peut jouer en A ce stade de la partie, noir dispose d’un léger avantage d’environ dix points. AV |
coups 1-123 |
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Tournois en perspective
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